Qui n’a pas rêvé, un jour, une fois au moins, de pouvoir connaître son avenir, que ce soit pour prendre une décision cruciale, pour savoir si la vie sera meilleure plus tard, ou simplement par curiosité sur sa longévité ? Ou qui ne s’est pas dit, après plusieurs années : « ah, si seulement j’avais su… » ?
Depuis des millénaires, l’être humain a peur du futur tout autant qu’il craint son passé. Et il a finit par trouver ses réponses dans des arts mystiques, obscurs pour certaines personnes, indispensables pour d’autres. Permettez-moi aujourd’hui de décrypter quelques mystères des arts de la divination…
Tout comme la Lune, qui nous montre sa lumière tout en nous cachant son ombre, nous avons nous aussi en nous tout autant de lumière que d’ombre. Cette ombre, on la fuit, on la repousse, on la cache au plus profond de soi…
Cette ombre, elle peut être lourde à porter, et lorsqu’on pratique la sorcellerie on sait qu’il faut, tôt ou tard, travailler sur elle, pour la comprendre et l’accepter, pour ce qu’elle est : une part de ce que nous sommes.
Alors aujourd’hui, nous allons parler du fameux shadow work, le travail de l’ombre.
Tandis que l’automne fait son office, jour après jour la nature chemine vers sa « mort » prochaine. L’hiver vient, et nous nous préparons au froid, au manque de verdure, de luminosité… Mais à mesure que le jour décline et que les ténèbres de la nuit gagnent en vigueur, le monde magique est de plus en plus effervescent.
Pour le commun des mortel·le·s, la fin du mois d’Octobre annonce l’heure de chasser les bonbons en costume de monstres… Mais pour la communauté sorcière, c’est le temps d’une grande célébration. Alors aujourd’hui, je vais vous montrer comment nous honorons la mort à Samhain…