Depuis mon enfance, il est une pratique qui me fascine et me questionne sans cesse. Je l’expliquais déjà lors de mon tout premier article, car y être directement confrontée avait changé ma vision sur certaines choses…
Tout le monde, sans le savoir, le pratique : quand une maman masse son enfant qui vient de tomber, quand nous-même apposons nos propres mains sur l’endroit où nous souffrons,… Nous le sentons, mais peu de gens savent le reconnaître. Et donc, aujourd’hui, je vais lever un peu les mystères du magnétisme.
Qu’est-ce que le magnétisme ?
Le mot magnétisme nous vient du grec magnes, qui signifie « aimant » : cela vient donc des pierres d’aimants aux propriétés curatives, que l’on trouvait dans la région de la Magnésie, située dans l’actuelle Turquie. Sous le terme magnétisme, on distingue en réalité trois appellations : l’aimantisme (qui concerne toute substance ayant la propriété d’attirer le fer), le magnétisme dit humain (qui peut se définir comme l’action réciproque que les corps exercent, ou peuvent exercer, les uns sur les autres), et le magnétisme curatif (celui dont je vous parle aujourd’hui).
Dans le domaine qui nous intéresse, tout repose sur ce que l’on nomme « fluide magnétique », qui coule en chaque être vivant : c’est l’énergie qui circule en nous, la chaleur de notre corps crée. Et cette énergie, nous pouvons la canaliser, la faire circuler, la partager… à condition d’apprendre à le faire correctement. C’est ce que font les magnétiseur·euse·s, en rétablissant notre équilibre énergétique là où il est perturbé ou rompu. Ce magnétisme que nous avons en nous est fondamentalement neutre : ni positives, ni négatives, ces forces forment le grand tout, nous, ce qui nous entoure, l’univers.
Si l’on utilise dans le langage courant le terme de magnétisme, et donc de magnétiseur·euse, il est un autre terme qui décrit tout autant le phénomène et celleux qui le pratiquent : la radiesthésie (et donc les radiesthésistes, terme qui a l’avantage d’être épicène). Cela vient du latin radius, « rayon » et du grec aisthêsis, « sensibilité », c’est donc l’art de percevoir les ondes électromagnétiques, qu’elles soient en nous ou autour de nous, ce que certaines personnes appellent « voir l’invisible ». Outre la pratique du magnétisme dit « médical » (même si, encore une fois, cela a pour véritable vocation d’aider et non de guérir totalement), la radiesthésie couvre un éventail plus large de capacités. Les sourcier·e·s par exemple, sont des radiesthésistes, tout comme les médiums travaillant avec un pendule (toutefois, la radiesthésie n’a pas pour vocation de faire des prédictions), ainsi que les hypnotiseur·euse·s.
Un peu d’histoire…
Si de nos jours, la radiesthésie est de nouveau acceptée plus facilement pas la société, et est présente jusque dans certains hôpitaux, il n’en a bien sûr pas toujours été le cas. Pourtant, cette discipline existe depuis si longtemps qu’il en est même fait mention dans la Bible : lorsque Siméon soigne des épileptiques au moyen d’insufflation, ou quand Jésus lui-même apaise des malades par apposition des mains, ce n’est rien d’autre que du magnétisme.
L’origine la plus ancienne nous fait remonter à 2500 av. J.-C., en Turquie : un jeune berger nommé Magnès découvre un jour une pierre accrochée au bout ferré de son bâton. Il décide de séparer la pierre en feuillets et de les appliquer sur les semelles de ses sandales. Magnès s’aperçoit alors avec étonnement qu’il ne se fatigue plus quelle que soit la longueur de ses déplacements… La semelle magnétique (toujours utilisée en réflexologie plantaire) était née. Les Grecs appellent sa découverte « magnes » en hommage au jeune berger, et c’est de cette façon que nous avons hérité des mots « magnets » et « magnétisme ».
En Égypte, des traces de matériaux magnétiques ont été trouvées dans les ruines de Thèbes et dans certains tombeaux. Il est dit, également, que Cléopâtre portait un diadème dont la pierre centrale était aimantée, afin de ne pas avoir de rides. Cette pierre était d’ailleurs nommée « troisième œil ». La légende raconte aussi que pour rester jeune, elle dormait dans un lit de magnétite… Enfin, au XIXe siècle, un égyptologue a découvert un papyrus, datant de 2000 av. J.-C., des explications sur l’exercice du magnétisme.
En Grèce, durant l’antiquité, les philosophes Thales de Milet et Aristote discutèrent au sujet du magnétisme, y donnant chacun leur vision : le premier comparait l’âme de l’homme à un aimant, tandis que l’autre relatait des pouvoirs de réduction de la douleur des aimants. On sait par ailleurs que certains thérapeute grecs de l’époque utilisaient des aimants dans le traitement des spasmes musculaires.
En Chine, au VIIIe siècle, l’invention de la boussole servit le Feng Shui, car il fallait pouvoir construire les maisons et les villes en harmonie avec le Cosmos et l’Univers. Plus tars, le magnétisme fut utilisé conjointement à l’acupuncture, pour améliorer la circulation de l’énergie appelée Qi.
Enfin, en Europe, la pratique du magnétisme est ancrée de puis le Moyen Âge, et n’est pas rattaché à la sorcellerie mais bien au domaine spirituel. Les magnétiseur·euse·s sont appelé·e·s les « toucheur·euse·s », les « conjureur·euse·s », les « rebouteux·euses » ou encore les « passeur·euse·s de feu ». Ces deux derniers termes subsistent encore de nos jours (et j’ai pu en côtoyer moi-même, mais j’y reviendrais plus tard dans l’article). Mais ce n’est qu’au début du XVIe siècle qu’apparaissent les premières théories sur le magnétisme, avec notamment le célèbre Paracelse, que l’on considère comme le père de la médecine moderne.
Malheureusement, depuis la seconde moitié du XXe siècle, la médecine s’est tellement concentrée sur l’industrie pharmaceutique que de nombreux médecins ont remis en question l’efficacité de la thérapie magnétique. L’industrie pharmaceutique a encouragé cette remise en question, et les thérapies par les aimants ont perdu de leur popularité. Toutefois, plus de cinquante pays reconnaissent l’utilité du magnétisme thérapeutique contre certains problèmes de santé. Ces dernières décennies, le magnétisme thérapeutique a toutefois connu un regain de popularité de la part de la communauté médicale. L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) en est une preuve. Le fait que cet outil de diagnostic soit complètement basé sur le magnétisme a suscité l’intérêt du milieu médical. Des douzaines d’études indépendantes ont prouvé l’efficacité des aimants correctement utilisés pour réduire la douleur et les inflammations.
Les différentes application du magnétisme
Comme je l’ai évoqué plus tôt, le magnétisme englobe plusieurs pratiques, toutes centrées sur l’énergie qui circule dans les corps, qu’ils soient humains, animaux, végétaux ou minéraux. Voici la liste des différentes applications possibles :
- Magnétisme curatif : tout ce qui concerne un diagnostique médical, pour apporter du soutien, compléter un soi existant,… on y retrouve une partie de la radiesthésie, mais également le Reiki (à la différence qu’ici la personne qui pratique devient un canal pour l’énergie, au lieu d’utiliser la sienne), mais également le travail sur la mémoire ancestrale (pour casser certains blocages inscrits dans nos gênes).
- Radiesthésie non curative : principalement recherche d’objets, d’animaux, de personnes. Peut aussi servir pour affiner ou compléter une pratique divinatoire.
- Sourcellerie : le travail des sourcier·e·s donc, c’est à dire trouver des sources d’eau, déterminer la profondeur d’un puits,…
- Géobiologie : étude de l’ensemble des influences de l’environnement sur le vivant, afin de protéger et mettre en sécurité ce vivant. On s’en sert pour définir les risques telluriques, la pollution électromagnétique,… C’est en quelque sorte la descendante du Feng Shui.
- Bioénergétique : branche de la biochimie et de la biologie visant à étudier les flux énergétique des corps, pour comprendre le fonctionnement des processus cellulaires. C’est grâce à ce domaine que les scientifiques ont compris que les organismes vivants ne créent et ne détruisent jamais l’énergie : ils la convertissent d’une forme à une autre.
- Biomagnétisme : en 1960, le professeur Yves Rocard, père du programme nucléaire français, étudia plus en détails le magnétisme, et comprit le phénomène
radiesthésiste, en faisant une découverte fondamentale : la présence de magnétite au niveau des différentes articulations du corps humain. Il mit ainsi en lumière le fait que les sourciers ne ressentaient pas la présence de l’eau à proprement parler, mais qu’ils ressentaient en réalité la présence d’une anomalie électromagnétique là où ils se trouvaient, grâce aux cristaux de magnétite présents au niveau des coudes, des genoux, de la nuque…
Comment procède-t-on ?
Selon le domaine d’application, la méthode ne sera évidemment pas la même.
Les radiesthésistes thérapeutes se servent de leurs mains, apposées sur les patient·e·s, mais aussi d’aimants (dont le Pulsor, un puissant aimant), de baguettes ou du pendule. Ce dernier sert également pour la recherche d’objets, d’animaux ou de personnes, à l’aide d’une carte.
Les sourcier·e·s se servent évidemment des baguettes, en noisetier ou en métal. Une en particulier : l’antenne de Lecher, qui sert pour repérer les énergies telluriques.
Il existe aussi un pendule-canne, le Tensor, qu’on peut utiliser en marchant et qui serait bien plus précis pour la recherche.
Sachez par ailleurs que si l’ont peut acheter tout ce matériel dans des boutiques ésotériques (baguettes et pendules peuvent aller d’une vingtaine d’euros jusqu’à plusieurs centaines), il est toutefois possible de les fabriquer soi-même.
Mes expériences autour du magnétisme…
Comme je le disais dans l’introduction, j’avais déjà évoqué une de mes expériences lors de mon tout premier article ici. Je vais aujourd’hui rentrer plus dans les détails, mais aussi vous raconter d’autres expériences, que j’ai subies ou dont j’ai été témoin.
Celui qui a soigné fait partir mes verrues…
Ma toute première expérience, qui contrairement à la suivante m’avait à l’époque laissée indifférente, vu pour soigner une vilaine verrue plantaire et une verrue à un pouce, qui malgré les les bons soins de notre médecin de famille, ne voulaient pas partir. C’est ma grand-mère maternelle qui nous avait donné l’adresse. Le monsieur était médecin généraliste, et je crois homéopathe aussi… Il avait donc un vrai cabinet médical, et il nous recevait en blouse blanche. J’étais très jeune, 5, peut être 6 ans, alors je ne me souviens que de très peu de choses. De son cabinet je ne me rappelle que de son bureau, où il nous recevait. C’était tout blanc, presque aveuglant, et ça sentait fort le produit aseptisant. Je ne me souviens pas de son visage, mais je n’ai pas oublié la crainte qu’il provoquait chez moi. Ma mère m’a amenée le voir deux fois, peut être trois. Il a regardé mes verrues, a posé ses mains dessus, et le problème n’est plus jamais revenu. Bien plus efficace que les « bisous magiques » de ma mère !
Celle qui a chassé mes vers… mais pas que…
Ensuite, il y a eu la fameuse « petite dame ». La mère de l’ex-femme du premier magnétiseur (oui, le monde est petit). Là, je me souviens de tout, j’ai encore les images et même quelques odeurs en mémoire. Je me rappelle qu’on arrivait devant une grande maison, par laquelle on accédait grâce à une porte donnant sur le jardin. On sonnait une cloche pour indiquer notre présence. Ma mère me laissait le faire, ça m’amusait beaucoup. Ensuite on entrait, pas besoin d’attendre, on longeait une partie de la maison et on arrivait directement dans le salon de l’habitation qui servait de salle d’attente. Mais il n’y avait jamais personne. La pièce était assez sombre, très encombrée, avec des statuettes de la Vierge Marie partout. Le canapé sentait un peu la poussière, et dans la pièce flottait une odeur de vieille personne. Ma mère lisait toujours un de ses livres, moi je me faisais toute petite, et j’observais tous les recoins de la pièce, à mon habitude (chose que je fais toujours, d’ailleurs). Et puis, au bout d’un moment, on entendait des voix dans la pièce à côté, puis une porte qui s’ouvrait vers l’extérieur, et on voyait une personne passer dehors pour sortir. Et là, la porte au fond de la pièce s’ouvrait, et une dame plus vieille que ma mère nous demandait de venir. Elle, c’était la fille.
Cette autre pièce contrastait fort avec la première : pas de décoration, il me semble qu’il y avait juste un crucifix sur le mur attenant au salon, et presque pas de meubles. Un bureau, contre le même mur, sur lequel s’adossait la première dame, une chaise au milieu de la pièce, sur laquelle je devais m’asseoir (sans toucher le dossier !), et je crois une autre chaise, où ma mère s’asseyait (mais je ne suis plus certaine de cela, j’étais trop obnubilée par la petite dame pour y faire attention. La petite dame, c’était la mère, et praticienne. Et c’est vrai qu’elle était petite. Mais très élégante, elle sentait la poudre de riz, comme mon arrière-grand-mère. Mais elle me faisait un peu peur, pas comme mon arrière-grand-mère… Mère et fille était stricte dans leur tenue comme dans leur coiffure, mais là où la, mère avait un visage grave, très sérieux, la fille souriait. Du coup, c’est elle que je regardais.
Durant les séances, personne ne parlait. La petite dame ne disait pas ce qu’elle faisait, ni pourquoi, c’était toujours sa file qui expliquait. Parfois, la mère demandait à sa fille de venir, pour « sentir ». Je devais être un cas intéressant (ma mère m’a expliqué un jour que la fille apprenait pour un jour prendre la place de sa mère), peut être… Parfois, elle posait des questions à ma mère, mais je n’écoutais pas. Et à chaque fois, elle procédait de la même manière : d’abord, elle secouait ses mains, faisant teinter ses bijoux. Je ne sais pas si j’ai rêvé ça, mais quand elle faisait ça, j’entendais les petits cracs caractéristiques de l’électricité statique… Puis, elle se mettait à ma gauche, et approchait sa main droite au bas de mon dos, et sa main gauche, de l’autre côté, près de mon ventre. Elle ne me touchait pas, mais je sentais très vite une forte chaleur me traverser. Je sentais que quelque chose remuait dans mon ventre. et puis elle remontait ses mains, et la chaleur remontait, et ce qui me gênait avec. Elle répétait ce geste, puis, d’un coup elle passait ses mains très près de mes bras, et très vite de l’épaule vers les mains, comme pour chasser quelque chose.
Et après, je me sentais légère.
Officiellement, on y allait pour me débarrasser de mes « vers ». Mais avec le recul et les connaissances que j’ai aujourd’hui, je sais bien que cette petite dame a travaillé sur tout autre chose : mes angoisses. Si j’avais compris ça à l’époque, je n’aurais pas laissé ma mère stopper les consultations dès que je n’ai plus eu ces problèmes au ventre…
Celui qui a remis mon genoux en place…
A une époque, je pratiquais le football, dans une équipe féminine. J’aimais ça, et je me débrouillais bien. Mais j’avais quelques soucis de musculature déficiente, et une rotule pas assez maintenue faisait souvent des siennes. Et dans ma famille, on pense rebouteux avant de penser kiné… Alors le jour où ma rotule s’est tellement bien coincée que je ne pouvais plus poser le talon par terre, elle a trouvé le numéro d’un monsieur qui, des dires des collègues de ma mère, faisait des miracles. On est allé le voir. Il recevait les gens dans son garage aménagé en pseudo cabinet. Il était très gentil, souriant, blagueur. Il a vu que je n’étais pas très rassurée et que, quand même, j’avais très mal, alors il a été très doux et a tout fait pour me faire rire histoire que je ne focalise pas sur ses gestes. Il a du s’y reprendre à deux fois, j’ai sursauté quand la rotule a repris sa place, mais je n’ai presque pas eu mal (bien moins que chez le kiné quand, quelques années plus tard, le problème est survenu à nouveau suite à une mauvaise chute). Là encore, j’avais senti une forte chaleur dans mon genou, et un étrange bien-être. Et ma rotule n’a pas bougé pendant des mois suite à cela, et pourtant je continuait de ne pas y faire attention…
Celle qui connaissait mes lombaires par cœur…
Plus tard, j’ai été plusieurs fois voir la naturopathe de ma mère. Toujours à cause du foot : j’avais changé d’équipe, pour une bien meilleure mais aussi un poil plus bourrine. Les entraînements étaient rudes, mais ce n’était rien comparé aux matchs. J’étais heureuse, le coach et mes coéquipières me faisaient confiance, et j’étais passé de l’arrière à l’avant… mais du coup, je me blessais plus souvent, et mon dos a été mis à très rude épreuve. Régulièrement, une de mes vertèbre disait merde aux autres et je me retrouvais coincée…
Je n’aimais pas aller chez cette dame : pas de rendez-vous, c’était la règle du « premier arrivé, premier servi »… et c’était loin, donc il fallait se lever très tôt… mais moi, je suis une lève tard ! Sur place, on attendait dehors que la dame ouvre son cabinet, puis on attendait que ce soit notre tour. J’en profitais pour regarder avec attention les posters médicaux dans la salle d’attente : là le schéma des point d’acupressure sur la voûte plantaire, ici un plan en coupe de l’œil pour je ne sais plus quel type de soin, un homme et une femme vus de face et de dos avec les points d’acupuncture,…
Quand c’était notre tour, j’avais un peu peur… La dame était gentille, mais la chiropraxie c’est loin d’être agréable ! Je me souviens encore de la sensation, la première fois, des ongles de cette femme dans mon dos, alors qu’elle triturait cette saleté de vertèbre qui n’avait pas vraiment envie de rester à sa place. La sensation de chaleur était bien là, mais la douleur trop forte pour se faire éclipser. En sortant, j’avais l’impression d’être passée sous un rouleau compresseur… mais au bout de quelques heures, une fois l’inflammation passée, le bonheur ! Les autres visites, ce fut moins douloureux, je ne sais pas si je m’y habituais ou si ça devenait juste plus facile de remettre cette vertèbre (oui, toujours la même) en place…
Celle qui prenait soin des cracheur·euse·s de feu…
Pendant deux ans, j’ai fait partie d’une association de médiévistes qui organisait des spectacles. Danses, chants, combats à l’épée, joutes,… il y avait de tout, et bien sûr des cracheur·euse·s et jongleur·euse·s de feu. Je ne l’ai pas su tout de suite, mais au fil des conversations avec les un·e·s et les autres, j’ai finis par apprendre qu’il y avait trois bouteur·euse·s de feu dans l’asso… et un soir j’ai pu en voir une à l’œuvre.
Lors d’une soirée un peu venteuse, une jongleuse de feu s’est pris un méchant retour de flamme sur la main. Elle a été brûlée tellement fort que les cloques sont apparues très vite. Tout le monde a été très réactifs : la jeune femme a été mise à l’écart, et la bouteuse de feu est arrivée en courant vers elle. Elle a tout de suite pris la main brûlée, s’excusant au passage d’être forcée d’appuyer et donc de faire mal. Tout est allé vite : elle a frotté doucement ses mains contre la peau blessée, en allant toujours du bras vers les doigts. Au fur et à mesure, la jeune femme cessa de pleurer et avait moins mal. Quand la dame a ôté ses mains, il n’y avait plus de trace des cloques qui commençaient à apparaître, et la peau était moins rouge. Je me souviens avoir vu la dame secouer les mains en suite et elle a expliqué qu’il y avait encore un peu de feu sur la main de notre amie, mais qu’elle ne savait pas faire mieux. La jongleuse n’a eu qu’une seule cloque, dans la pliure du pouce, mais de ce qu’elle nous disait, elle n’avait plus mal, à part là où il y avait cette cloque. Pourtant, on l’avait bien entendue hurler, on avait vu la brûlure… C’était impressionnant !
Celle qui a trouvé de quoi souffrait le cheval de ma meilleure amie…
Il y a quelques temps, ma meilleure amie me racontait une étrange rencontre qu’elle avait fait. Son cheval avait quelques problèmes de santé, et on lui avait conseillé de faire appel à une radiesthésiste, qui travaillait à distance. Mon amie était très sceptique, mais elle aime bien tester des choses, alors elle a tenté. La personne n’a eu qu’une photo du cheval, son nom, et aucune indication quant à on caractère, ses habitudes, son état. Et lors de la conversation, mon amie ne l’a aiguillée sur rien du tout, exprès. La dame lui a expliqué qu’elle entrait en contact avec le cheval, et lui a décrit comme il réagissait à son contact : les réactions qu’elle a donné étaient typique de ce cheval, cela ne pouvait pas s’inventer. Puis, elle lui a donner trois indications précises de là où souffrait le cheval. Mon amie a pris note de tout cela.
Peu de temps après, un ostéopathe s’est occupé du cheval, et mo amie lui a dit de regarder aux trois points indiqués par la radiesthésiste : et effectivement, ça coinçait bien à ces endroits. Le plus notable, c’est que ce serait le cheval lui-même qui aurait dit à la radiesthésiste où il avait mal. Alors oui, cela peut faire sourire, parce que cela paraît farfelu, incongru… Mais, pourquoi pas ? Certain·e·s radiesthésistes retrouvent des animaux perdus, avec une précision parfois très déconcertante. Et certaines personnes, comme moi, ressentent des présences que d’autres ignorent totalement. Alors, pourquoi pas ?
Celui qui soulage mes maux…
Et puis il y a mon compagnon. Qui un jour a été magnétisé et qui depuis a lui aussi ce don. On ne le fait pas souvent, parce qu’il a tendance à prendre le mal des autres (et je ne tiens pas à ce qu’il souffre à ma place), mais parfois ses mains soulage mes migraines ou mes maux de ventre. Et toujours cette chaleur que j’avais ressenti chez la petite dame, celle qui irradie et grossit à l’intérieur, pour se propager comme un feu d’artifice.
Et tous ces exemples, ce ne sont que ceux qui étaient trop flagrants pour être mis de côté, sans doute ai-je été témoin de bien d’autres merveille que mon cerveau a occulté, ou mis au rebus par manque de place…
Et vous, avez-vous eu recours aux service d’un·e radiesthésiste ? Avez-vous été témoin de faits similaires ? Que pensez-vous du magnétisme ? Pratiquez-vous vous-même cette discipline ?
A vendredi prochain pour un nouvel article, qui sera consacré à la prochaine célébration païenne : Ostara.
Prenez soin de vous et que Mélusine vous garde…
Sources
- Le site Radiesthésie France
- Le site Viversum
- Article Wikipédia sur la radiesthésie
- Formation sur le magnétisme et expériences personnelles