Aujourd’hui, j’achève le cycle des présentations générales des célébrations païennes, avec celle qui est la première des trois fêtes des récoltes (les deux autres étant Mabon et Samhain).
Souvent négligée, cette fête est pourtant chargée d’une très belle symbolique et d’une valeur qui semble faire défaut à notre société capitaliste et individualiste : le partage. Aujourd’hui donc, il est plus que temps : récoltons à Lughnasadh les graines de la paix.
Les saisons se succèdent et s’enchaînent, et déjà nous quittons le printemps pour rejoindre l’été. La nature qui s’éveillait est maintenant très active, les plantes foisonnent et se gorgent des rayons du Soleil, qui répand sa lumière toujours plus fort.
Arrivé à son apogée, il nous baigne dans son énergie, pour nous donner les armes pour résister à la période sombre qui viendra avec l’automne et l’hiver. Car ainsi va le cycle de la nature… Mais pour le moment, adorons l’été à Litha !
Bien que certains jours on se sente encore plus proches de l’hiver que du printemps, cette saison arrive à son apogée et déjà la nature se prépare pour l’été. Les arbres sont en fleurs, les oiseaux remplissent l’air de leurs cris, les abeilles sortent, et bientôt nous récolteront les premiers fruits.
Si la nature est fertile, l’amour paisible d’Ostara fait place à la sensualité et à la libération des énergies pour cette nouvelle fête qui éveillera nos sens et nous donnera milles façons de trouver notre équilibre. Et plus que jamais, aimons-nous à Beltaine !
Dans une semaine, s’achève la saison des Poissons, et ainsi se termine un nouveau cycle. Il en va de même pour notre environnement : l’hibernation de l’hiver touche à sa fin, et la nature qui a entamé son réveil à Imbolc prend enfin ses aise et s’ouvre au Soleil.
Et nous dans tout cela ? L’équinoxe nous énergise, en nous entourant de lumière, et en nous appelant à fêter la fertilité, le renouveau, l’abondance,… Il est temps de nous éveiller et de nous ouvrir, à la nature et aux autres : ensemble, célébrons le printemps avec Ostara !
Le cycle des saisons se poursuit, et alors que l’hiver est bientôt derrière nous, il nous faut préparer l’arrivée imminente du printemps. La nature s’apprête à se réveiller, à se révéler à notre regard, et la Déesse-Mère achève sa gestation…
Tout comme les plantes vont renaître, il est temps pour nous de prendre un nouveau départ, de nous réinventer. Avec cette nouvelle célébration marquant le début d’une nouvelle saison, ensemble préparons le renouveau à Imbolc.
L’hiver prend place à présent que l’automne a plié bagages. Cette saison – que j’apprécie particulièrement – est celle du froid et de l’obscurité. Mais pour beaucoup, que l’on soit initié·e à la magie ou non, c’est aussi une saison des plus festives.
Noël bien sûr, le Nouvel An ensuite… Mais dans la communauté sorcière, nous fêtons l’hiver à Yule, lors du solstice. Sans doute aussi importante que Samhain, cette célébration est la dernière de l’année civile et annonce le renouveau du cycle des saisons.
Tandis que l’automne fait son office, jour après jour la nature chemine vers sa « mort » prochaine. L’hiver vient, et nous nous préparons au froid, au manque de verdure, de luminosité… Mais à mesure que le jour décline et que les ténèbres de la nuit gagnent en vigueur, le monde magique est de plus en plus effervescent.
Pour le commun des mortel·le·s, la fin du mois d’Octobre annonce l’heure de chasser les bonbons en costume de monstres… Mais pour la communauté sorcière, c’est le temps d’une grande célébration. Alors aujourd’hui, je vais vous montrer comment nous honorons la mort à Samhain…
Pour beaucoup de gens, lorsque l’on parle du mois de septembre, cela évoque la rentrée scolaire et son lot de stress, la fin des beaux jours et l’arrivée du mauvais temps, le « début de la fin » de l’année, ce qui fait penser que tout le reste est déjà passé et qu’on en a pas assez profité… Rien de bien positif en somme.
Mais pour la communauté sorcière, septembre est un mois d’apaisement et de célébration, car il apporte avec lui un changement de saison et une fête : Mabon.